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Séjour chez "mère" 1 by Michael
This is a true story
C'était au début de 1974. J'avais 13 ans et demi, mes cheveux couvraient entièrement mes oreilles et descenaient dans le cou. J'avais une longue mèche sur le devant qui descendaient jusqu'à mes yeux.Je m'habillais en jeans ou en pantalon à la mode. J'étais fasciné par les cheveux très courts depuis quelques années, mais je n'aurais pas voulu les avoir coupés comme cela. Je vivais seul avec ma mère, qui travaillait dans un hôpital de nuit. Mes parents étaient divorcés, ce qui n'était pas fréquent à l'époque. Malheureusement, ma mère n'était pas en bonne santé et elle devait partir en maison de repos pour au moins un mois. Elle ne voulait pas me laisser seul et elle voulait me trouver des gens pour s'occuper de moi. Ele en parla autour d'elle. Dans son hôpital, il y avait encore des religieuses qui travaillaient. L'une d'elles lui dit qu'elle connaissait une dame qui accepterait sans doute de s'occuper de moi. Ma mère a téléphoné à cette dame et un rendez-vous a été fixé. J'accompagnai donc ma mère et on s'arrêta devant une belle maison ancienne dans la ville où nous habitions. Quand la porte s'est ouverte, j'ai découvert une dame plus âgée que ma maman, habilléé hyper stricte. On entra. La dame dit qu'elle était très heureuse de nous accueillir, me regarda et me dit qu'elle allait trè bien s'occuper de moi. Elle ne dit rien sur ma tenue et ma coupe de cheveux, mais avant qu'on reparte, elle me demanda de repasser trois jours plus tard chez elle. Il restait encore prequ'un mois avant le départ de ma mère, qui était soulagée d'avoir trouvé une solution.
Trois jours plus tard, je me présente donc à nouveau chez cette dame. Elle me pose des questions sur mon travail scolaire et mes résultats, qui n'étaient pas très bons, me demande comment se passe ma vie, si je vais à la messe, s'intéresse à moi. Je lui réponds que je ne vais pas à la messe, elle grimace, puis elle dit qu'elle espère que je serai toujours poli, que chez elle il y a des règles à respecter et qu'elle aime les garçons bien propres, bien habillés et bien coiffés, qu'elle aime les cheveux courts. Je n'ai pas fait attention à cettce remarque. Elle m'explique aussi qu'elle aime beaucoup coudre et tricoter et elle me prend toutes mes mesures sans que je sache pourquoi. Je la revois à plusieurs reprises chez elle jusqu'au jour, un samedi, où j'arrive enfin avec ma valise. Ma mère me dit au revoir et me voilà donc dans la belle maison de cette dame. C'est laussi le premier de vacances du mois de février.
Elle me fait entrer dans un bureau. Elle s'assoit mais je reste debout. Elle me raconte alors que son mari était officier et qu'il a été tué durant la guerre d'Algérie et qu'elle n'a pas eu d'enfant, que pour elle, le temps que je vais être là, je serai son fils. C'est pourquoi, je dois l'appeler Mère. Elle me dit qu'elle n'aime pas mon prénom et qu'elle a décidé de m'appeler Benoît. Enfin, elle ajoute qu'elle n'aime pas du tout comment je suis habillé et coiffé, que tout cela va changer, qu'lle ne veut pas d'un hippie chez elle et qu'elle ne veut plus me voir avec cette tignasse, que je n'ai pas besoin des habits dans ma valise, qu'elle a tout préparé pour que je sois comme elle le souhaite. Je suis très surpris, j'ai envie de pleurer mais je me retiens et en même temps, je pene que je vais avoir des cheveux courts et ça me trouble et je me demande comment je vais être habillé.
Avant le diner, elle me dit de la suivre dans la salle de bains. Elle me fait déshabiller. Je garde le sip. "Enlève le slip aussi, je vais te laver". Je proteste. "Tu obis sinon je ne te garde pas chez moi". La menace produit son effet et j'obéis. Après, elle me tend un pyjama. Nous mangeons, je l'aide à faire la vaisselle et elle m'envoie au lit. Le lendemain matin, dimanche, elle me réveille tôt, me lave le visage et je découvre mes nouveaux habits : des sous-vêtemnts en coton blanc, une chemise blanche, de grandes chaussettes qui montent aux genoux, une culotte courte avec des bretelles dans le même tissu, un gros pull épais tricoté à la main avec des boutons en bois en haut du dos, derrière. Je me sens comme un petit garçon. Mais le pire est à venir. "Ce matin, nous allons à la messe". Je mets les chaussures qu'elle a acheté et, comme nous sommes en février, j'ai droit à des moufles, une écharpe et une cagoule en laine de la même couleur que le pull. Au-dessus de celui-ci, je dois mettre une grosse veste à gros boutons en bois. La messe est en latin. Je n'y comprends rien mais elle m'a prévenu que je dois rester sage.A la fin, elle va voir le prêtre : "Monsieur l'abbé, voici le garçon dont je vous ai aprlé et dont je m'occupe. Je suis désolé, il a encore les cheveux longs, mais ils vont être coupés. Connaissez-vous un coiffeur?" je n'entends pas tout, mais je crois qu'il lui donne un nom.
Le lundi passe. Le mardi en milieu de matinée, alors que je fais mes devoirs, on sonne à la porte. Une dizaine de minutes plus tard, "Mère" m'appelle. "Benoît, descends dans la cuisine et vite". Avec elle, il y a un Monsieur. Un sac est posé sur la table. Des journaux ont été posés sur le sol et une chaise est dessus. A ccette vue, je comprends ce qu'il va se passer. C'était inévitable. Elle ne pas emmené chez le coiffeur mais fait venir quelqu'un qui coupe les cheveux à la maison. Sans doute celui dont le prêtre avait donné le nom. "Je vais t'enlever ton pull et tu baisses tes bretelles et tu enlèves ta chemise. Je ne veux pas que tu aies des cheveux partout". Je me retrouve en maillot de corps. "Assieds-toi et tiens-toi droit". La chaise est tournée dos à la table. Je ne vois rien mais j'entends le Monsieur sortir des choses de son sac. Par derrière, il me met un papier autour du cou qu'il serre très fort, me passe une cape bleu clair en nylon et me met par-dessus une serviette de toilette. Je n'ose rien dire. De toutes façons, je sais que je ne dois pas parler. "Je coupe comment?"demande le coiffeur. Mère s'approche derrière moi et pose son doigt très haut sur l'arrière de ma tête, au-dessus de la moitié et trace une ligne avec le doigt jusqu'au-dessus des oreilles. "Vous eégagez tout ça jusque là et je ne veux plus voir cette mèche devant".
J'entends le coiffeur farfouiller dans son sac. Un court temps de silence. Puis, avec son peigne, il me coiffe en avant. Mes cheveux tombent devant mes yeux. Je ne vois plus rien mais soudain, je sens des ciseaux coupés ma mèche jusqu'en haut du front. Je la vois tomber sur la cape. Cela me fait tout drôle, parce que j'étais fier d'avoir cette longue mèche. Ensuite, il prend des ciseaux crantés et dépaissit. Les cheveux tombent en larges touffes. Il arrête. Il demande où il y a une prise de courant. Je ne vois pas Mère mais je pense qu'elle regarde. Soudain, j'entends un bruit. Il appuie très fort sa main sur ma tête. Mon menton touche ma poitrine. Je sens le métal de la tondeuse sur mon cou. Elle remonte jusqu'à la ligne qu'a tracée Mère. Le coiffeur fait un premier passage, puis deux, trois, quatre et il vient sur le côté droit, plie mon oreille et passe la tondeuse autour et fait la même chose du côté gauche. Il arrête la tondeuse. "Cela vous va comme ça Madame?". Mère s'approche à nouveau. "Pouvez-vous dégager encore un peu plus, que ce soit bien ras?" Le coiffeur est devant moi,je le vois retirer le sabot de la tondeuse et il recommence son travail : la nuque, le côté droit, le côté gauche. "Parfait, c'est beaucoup mieux" dit mère. Le coiffeur reprend des ciseaux plus fins, il fait un dégradé derrière et autour des oreilles à partir de milieu de la tête jusqu'en haut, coupe encore un peu dessus, coupe le peu de mèche qui restait, prend le peigne et me coiffe en avant. Je ne sens plus rien sur mon front. Enfin, il utilise un rasoir et me le passe surle bas de la nuque et autour des oreilles. Je ne vois rien mais je pense que c'est rasé à blanc, tondu à ras juste au-dessus jusqu'au milieu de la tête. Je me sens tout bizarre, furieux et en même temps content.
Le coiffeur retire la serviette, la cape et le papier. Je me lève, j'ai envie de toucher ma nuque mais je n'ose pas. Il secoue la cape au-dessus des journaux. Il range son matériel. "Rhabille-toi Benoît" dit Mère. Je remats ma chemise et mes bretelles, pendant que Mère paie le coiffeur. Il s'en va "Voilà, tu es beaucoup mieux comme cela. Tu es enfin un vrai garçon, pas un voyou". Elle touche ma nuque. Je sens le contact direct. Une sensation très agréable. Elle me remet mon pull. "Retourne travailler maintenant". Je remonte les escaliers. Je passe la main sur ma nuque et les côtés. J'aimerais me voir, mais il n'y a pas de miroir. Je devrai attendre jusqu'au moment de ma douche pour apercevoir le nouveau garçon que je suis. C'est un choc. JE ne m'attendais quand même pas à ce que ce soit aussi court. Le temps que je suis resté avec Mère, j'ai toujours eu cette coupe. Puis, ma mère est revenue. Mes cheveux ont repoussé, mais Mère avait souhaité que je parte en vacances avec elle.