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Barber soumission by Frenchflattop


La porte du salon se referme derrière moi dans un tintement discret. L’air est saturé de cette odeur caractéristique, un mélange d’huile de coupe, de cuir vieilli et d’une eau de Cologne un peu surannée.

- Asseyez-vous. J’ai ce qu’il vous faut.

Le barbier ne pose pas de question. Il ne demande ni mes envies ni mes attentes. Il parle d’un ton neutre, sans forcer, mais avec cette certitude qu’ont ceux qui savent. Et moi, je me laisse faire.
Autour de moi, le décor est feutré, étrangement intime. Les miroirs sont immenses, mais ils ne reflètent pas vraiment mon image. Ils la sculptent, la devancent, l’anticipent. Les hommes qui en ressortent ne sont jamais exactement ceux qui y sont entrés.
Je m’assieds dans le fauteuil de cuir sombre. Il incline légèrement mon visage sous la lumière blanche suspendue au-dessus de nous. Un sourire discret étire ses lèvres fines.

- Faites-moi confiance.

Et c’est bien là toute la question. J’acquiesce, sans un mot. Il noue la cape autour de mon cou, le geste est précis, indiscutable. Mes épaules s’effacent sous le tissu noir, comme si, déjà, je lui appartenais un peu plus.
Le premier contact de la tondeuse contre ma nuque est une onde qui remonte le long de mon échine. Froid, net, irréversible. Je ne lui ai pas dit ce que je voulais, et pourtant, il a déjà choisi. C’est lui qui sait, lui qui décide. Moi, je ne suis qu’un reflet entre ses mains, un projet en devenir. Les mèches tombent lentement sur mes genoux, leur poids plus léger qu’un soupir. Chaque coup de ciseau est une affirmation, chaque passage de la tondeuse une correction. Je pourrais protester, mais je n’en fais rien. Parce qu’au fond, n’est-ce pas ce que je voulais ? Qu’on m’arrache à l’indécision, qu’on me prenne en charge, qu’on me façonne ?

Quand il pose enfin ses instruments, je n’ose pas lever les yeux. Je sens son regard peser sur moi dans le miroir. Attendant. J’inspire profondément avant de me découvrir.
Ce n’est pas moi. Ou plutôt, c’est une version de moi que je n’avais jamais envisagée. Plus dure. Plus tranchante. Un inconnu qui me fixe avec une confiance que je ne me connaissais pas.Derrière moi, le barbier sourit, satisfait.

- Voilà. Je savais que c’était ce qu’il vous fallait.

Il défait la cape avec un mouvement fluide, me libère et, dans le même instant, m’emprisonne. Car je sais que je reviendrai. Que je chercherai encore ce regard qui me façonne. Ce regard qui sait mieux que moi ce que je suis censé être.

L’arrière-boutique était plus sombre, plus intime, imprégnée d’un parfum métallique. Le fauteuil en cuir, large et incliné, dominait la pièce comme un trône de soumission. Derrière un comptoir encombré d’aiguilles, de bijoux en acier et de croquis de visages transformés, l’associé du barbier, un homme aux bras tatoués jusqu’aux phalanges, souriait avec une lenteur inquiétante.

"Alors, il paraît qu'on veut finaliser ce nouveau look ?" Sa voix était basse, presque caressante, mais il n’y avait rien de doux dans son regard. Il fit signe au client de s’asseoir, refermant derrière lui la porte d’un claquement sec.

Le miroir en face reflétait un inconnu. Une coupe courte, rasée sur les côtés, avec un dégradé abrupt qui laissait le sommet coiffé en arrière. Rien de la longueur familière qu’il portait en arrivant. Il n’avait pas osé protester sous le regard du barbier. Maintenant, une autre paire d’yeux le fixait, avides et calculateurs.

"C'est bien, mais… ce n’est pas encore toi. Tu veux séduire, n’est-ce pas ? Il faut aller au bout des choses. Fais-moi confiance."

Une pression sur son épaule, une invitation qui n’en était pas une. Il se sentit s’enfoncer dans le fauteuil, les accoudoirs semblant se refermer sur lui.

"On va équilibrer tout ça. Sublimer les lignes de ton visage. Une boucle sur le lobe, un anneau sur l’arcade, et pourquoi pas un septum ? C’est subtil, mais ça change tout. T’inquiète, je vais m’occuper de toi."
Il ne répondit pas. La chaleur des lampes, la moiteur de la pièce, la voix du perceur qui couvrait le battement sourd dans ses tempes.

"Détends-toi. Respire. Laisse-toi aller."

Le premier perçage fut une brûlure, puis une vague de picotements. Le deuxième suivit aussitôt. À chaque clic métallique, il sentait quelque chose céder en lui, un abandon progressif. Le perceur parlait toujours, louant la symétrie de son visage, le charisme qui se dessinait. Comme s’il avait toujours été destiné à cette transformation.
Quand enfin il se vit dans le miroir, il ne reconnut plus rien. Les reflets argentés accrochaient la lumière, dessinant un inconnu plus dur, plus intense. Une sensation étrange le traversa. Un mélange de répulsion et de fascination. Le perceur effleura son épaule, un geste presque bienveillant.

"Tu commences à te voir, hein ? Mais ce n’est pas fini. Un look comme le tien mérite une tenue à la hauteur. J’ai un ami styliste. Il va t’achever. Crois-moi, une fois passé entre ses mains, tu ne voudras plus jamais revenir en arrière."

Il sourit. Ce sourire qui ne demandait pas d’accord. Juste une soumission tacite.
Une adresse griffonnée sur un bout de papier glissa dans sa main tremblante.

"Dis-lui que tu viens de ma part. Il saura quoi faire."

Les portes du salon de relooking s’ouvrent dans un chuintement feutré. L’intérieur est un sanctuaire de luxe glacé, où le moindre détail semble avoir été soigneusement calibré pour inspirer une perfection froide et sans faille. Le client, encore sonné par les événements successifs, hésite sur le seuil, mais une main ferme se pose sur son épaule.

— Entre, fait une voix suave. Ici, on ne fait pas que des changements. On révèle ce que tu es censé être.

L’homme qui lui fait face est longiligne, vêtu d’un costume cintré, impeccable. Son regard acéré glisse sur lui comme une lame, détaillant chaque centimètre de son allure nouvelle. Il sourit, un rictus qui oscille entre amusement et évaluation clinique.

— Mes amis ont déjà fait du bon travail, je vois. Mais on peut encore aller plus loin, non ?

Ce n’est pas une question. Le client sent une nouvelle fois cette impression d’inexorabilité, comme si tout avait été décidé pour lui bien avant qu’il ne franchisse cette porte. On le guide vers un fauteuil en velours sombre. Devant lui, un miroir gigantesque, impitoyable. Sa nouvelle coupe de cheveux lui donne un air plus dur, plus tranchant. Les piercings brillent sur sa peau comme autant de serments silencieux.

— Nous allons harmoniser tout ça, susurre le styliste en faisant craquer ses doigts.

Il sélectionne des vêtements sans hésitation, comme s’il lisait à travers lui. Un pantalon slim en cuir noir, un chemisier satiné qui épouse ses formes nouvelles, des bottines à talon qui le font se redresser malgré lui. Chaque pièce est imposée comme une évidence, chaque essayage devient une nouvelle couche de transformation. Le styliste ajuste le col du chemisier, lisse un pli invisible sur l’épaule.

— Regarde-toi, dit-il enfin, en posant les mains sur ses épaules.

Le client lève les yeux vers son reflet. Il se reconnaît à peine. Quelque chose de troublant émane de cette image : il est autre, il est plus, il est exactement ce qu’on a voulu qu’il devienne. Et pourtant, au fond de son regard, une étincelle de doute subsiste, fugace.

— Parfait, murmure le styliste. Maintenant, il ne manque plus qu’une dernière touche. J’ai quelqu’un à te présenter…

Un sourire énigmatique étire ses lèvres tandis qu’il se détourne, déjà prêt à le livrer au prochain maître d’Å"uvre de sa métamorphose.

Nous allons plonger encore plus loin dans la spirale. Prépare-toi à découvrir la prochaine étape, où le dernier vestige de résistance sera balayé.

---

Le styliste passe un dernier regard critique sur son Å"uvre, satisfait. Puis, sans demander l’avis du client, il pose une main sur le bas de son dos et le pousse doucement vers l’arrière-boutique.

— Viens, souffle-t-il, comme un confident pressé de dévoiler un ultime secret. Il reste une finition.

Une porte s’ouvre sur un espace tamisé, où flotte une musique à peine perceptible, une mélodie hypnotique qui glisse sous la peau. Au centre de la pièce, une silhouette se détache dans la pénombre : un homme assis sur un fauteuil, l’allure élégante, les doigts ornés de bagues qu’il tapote lentement sur l’accoudoir. Son regard, lorsqu’il se lève vers le client, est perçant, pesant, presque inquisiteur.

— Enfin, te voilà, murmure-t-il d’une voix où vibre une étrange douceur. Approche.

Un frisson coule le long de l’échine du client, mais il obéit. Il n’a plus réellement d’alternative, il ne s’en cherche même plus.

— Tu es magnifique, continue l’homme. Mais il manque… une essence. Un ultime détail.

Il se lève et tourne lentement autour de lui, observant, évaluant, comme un sculpteur face à son Å"uvre inachevée. Puis, il sort de sa poche une petite fiole de verre, en débouche le capuchon et laisse perler une goutte de parfum sur la nuque du client. L’odeur est enivrante, entêtante.

— Ce n’est pas qu’une senteur, c’est une identité, dit-il en refermant la fiole. À partir de maintenant, elle est tienne.

Le client inspire profondément. Un étrange vertige l’envahit, une chaleur diffuse dans sa poitrine. Quelque chose en lui s’efface, quelque chose de nouveau s’imprime.

— Maintenant, va. Quelqu’un t’attend encore.

Il recule, laisse une dernière caresse de son regard glisser sur lui avant d’ouvrir une nouvelle porte. Un souffle d’air plus frais s’engouffre, une autre pièce, une autre étape.

Et au fond du couloir, une silhouette déjà prête à l’accueillir.
La lumière y est plus crue, plus franche. Le contraste est saisissant après la pénombre feutrée de l’arrière-boutique. Les murs immaculés, le mobilier d’un minimalisme presque clinique donnent à la pièce un air de laboratoire, un lieu où l’on façonne des êtres, où l’on les perfectionne. Au centre, un fauteuil large, incliné comme une chaise de dentiste, l’attend. Et à côté, une femme. Grande, silhouette élancée moulée dans un tailleur blanc cassé. Son visage est anguleux, ses cheveux noirs sévèrement plaqués en arrière. Elle sourit à peine, mais ses yeux brillent d’une intelligence froide.

— Assieds-toi, dit-elle simplement.

Ce n’est pas une invitation. C’est une injonction. Le client hésite. Ce vertige qui l’habite depuis le début de cette transformation ne l’a pas quitté. Il a l’impression que le sol sous lui est mouvant, que le monde se déforme autour de lui. Et pourtant, encore une fois, il obéit. Dès qu’il touche le fauteuil, ses poignets sont pris dans des sangles souples. Pas brutales. Presque délicates. Mais fermes. Inéluctables.

— Il ne reste plus qu’un ajustement, continue la femme en enfilant une paire de gants de latex.

Elle se penche, fait glisser ses doigts sur son visage, étudie ses traits comme un sculpteur jaugerait un bloc de marbre avant la taille.

— Ton regard. Il faut l’intensifier.

Elle attrape une petite seringue sur le plateau à côté d’elle.

— Un simple rehaussement. Une profondeur nouvelle. Un éclat qu’on ne pourra pas ignorer.

Le client essaie de parler, de protester, mais une main se pose sur son menton et incline doucement son visage.

— Chut…

Et l’aiguille s’approche.

La piqûre est presque indolore. Juste une pression fugace sous la peau, un léger picotement. Mais dès que le produit se diffuse, une vague de chaleur monte à ses paupières, comme si son regard brûlait de l’intérieur. Il cligne des yeux, tente de reprendre le contrôle, mais tout vacille. Un miroir lui est tendu. Ses pupilles paraissent plus grandes, plus profondes. Une lueur étrange y danse, une intensité nouvelle. La femme incline la tête, satisfaite.

— Magnifique, murmure-t-elle. L’effet est subtil, mais tu verras. Les regards s’accrocheront à toi comme des papillons sur une flamme.

Elle fait signe à quelqu’un derrière lui. Deux silhouettes approchent. Des hommes vêtus de noir, anonymes, efficaces. Ils défont les sangles autour de ses poignets et l’aident à se redresser. Ses jambes vacillent, mais on le soutient, on le guide.

— Maintenant, il est temps de te révéler au monde.

Les portes de la pièce s’ouvrent, dévoilant un couloir baigné d’une lumière plus chaude, presque irréelle. Une musique s’élève au loin, un bourdonnement indistinct de voix, un murmure d’anticipation. Un frisson le traverse. Quelque chose lui échappe. Une sensation insaisissable : est-il en train de renaître, ou de se perdre complètement ?
On l’entraîne en avant. Et il comprend qu’il n’a plus le choix.

Les portes coulissent en silence, et soudain, il est plongé dans un univers qu’il ne reconnaît pas. La lumière est crue, presque aveuglante, projetant des éclats métalliques sur des murs d’un blanc immaculé. L’espace devant lui ressemble à un vaste hall, baigné d’une musique hypnotique, où des silhouettes se meuvent avec une grâce étudiée. Des hommes et des femmes, tous étrangement parfaits, impeccablement vêtus, leurs visages marqués par cette même intensité troublante. Dès qu’il franchit le seuil, les conversations s’arrêtent un instant. Des regards s’accrochent à lui, scrutateurs, avides. Il sent son souffle se suspendre. Il est l’étranger, l’invité dont on jauge l’apparence avec une minutie froide. Puis un sourire se dessine sur certains visages, un murmure de satisfaction se répand.

— Il est prêt, souffle une voix derrière lui.

Il tourne légèrement la tête, mais une main douce mais ferme se pose sur son dos et le pousse en avant. La femme qui lui a injecté cette étrange substance apparaît à ses côtés. Son regard est brûlant, impénétrable.

— Tu es arrivé à destination, dit-elle avec une douceur trompeuse.

Autour de lui, les convives s’approchent, effleurent du bout des doigts sa veste en cuir, ses bijoux, ses cheveux taillés avec une précision chirurgicale. Il entend des murmures :

— Parfaitement exécuté.
— Il s’intègre déjà.
— Tu crois qu’il a conscience de ce qu’il est en train de devenir ?

Lui-même n’est plus sûr de rien. Sa peau lui semble trop lisse, son corps trop léger. Son reflet dans les miroirs ornant les murs lui apparaît comme une version de lui-même filtrée par un prisme inconnu. Il cherche un point d’ancrage, un repère. Il n’en trouve aucun. Puis, au fond de la pièce, une silhouette se détache. Un homme assis sur un fauteuil de velours sombre, une coupe de champagne à la main. Son visage est un masque de sérénité calculée.

— Approche, lui intime-t-il.

Il obéit, incapable de faire autrement.

— Dis-moi… te souviens-tu encore de qui tu étais avant d’entrer ici ?

Un silence tombe. Un vertige s’empare de lui. La réponse se dissout avant même qu’il puisse la formuler...





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